LECONS DES TENEBRES / Variations Couperin / entrée en matière.../Test des moyens et résultat
     
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Poseuse... 80x80cm.Huile/toile.Ducruet.©
     
Le dernier état du test... Les couleurs sont passives sur la photo numérique, et sans lumière, particulièrement dans les glacis. Les traits ramollis font perdre l'éclat des formes. Il ne reste pas grand chose de l'original excepté le côté narratif, celui qui justement est le plus éloigné de la Peinture parce qu'il transforme les surfaces en écriture. Les détails sont plus indicatifs des sensations apportées. Ils aident à voir sous les apparences d'ordre ancien une horloge anarchiste et jubilatoire. Mur ou vitrail, c'est l'espace des grands volumes qui m'intéresse, fort différent des habiletés en chambre. Les voix en heurtant les voûtes et les verrières traversées par le soleil, se nourrissent de volume et de sacré comme les embruns prennent le goût de l'iode, se répandent au-delà de l'homme ou de ce qui en reste... Des tableaux incivils et joueurs couvrent d'habits impossibles les carcasses de l'ancienne culture, font la taupinière sur les pelouses rases des bien-pensants, deviennent aussi insupportables que les fenêtres ouvertes dans les ministères ou les objets sans prix entre des mains de pauvres... J'aime les temps difficiles aux maîtres d'école et les viandes offertes aux dieux dont les hommes se régalent...
     
détail . femme assise.tableau michel ducruet........détail 2. femme assise.tableau michel ducruet........détail 3 . femme assise.tableau michel ducruet
     
détail 4. femme assise.tableau michel ducruet.......détail 5. femme assise.tableau michel ducruet........détail 6. femme assise.tableau michel ducruet
     
détail 7. femme assise.tableau michel ducruet...détail 8. femme assise.tableau michel ducruet...
Poseuse... détails
Cette toile est lourde dans les petits détails, soigneusement maladroite dans le centimètre et précise à grande échelle. Les amateurs de mouchoirs seront déçus. Il n'y a rien à voir à la loupe, ni touches ni voluptueuses virgules, il faut se mettre à trois ou quatre mètres pour voir où on met les pieds. C'est très bien comme ça. La Peinture a trop souffert des grands émois à petite distance, des coups de langue et des slows universitaires. Les tableaux comestibles, les gesticulations déplacées, les fables morales et les inventaires sociaux tuent. Nos âmes traînent à la cuisine ou en enfer quand nous voulons trop le bien et le juste. Couperin moqué par les dévôts... Il serait aujourd'hui pendu aux crochets des intégristes de toutes les terres promises... Dieu ne fait pas de musique et Allah déteste la Peinture... Voilà qui est plaisant.
 
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