..........CIRCONSTANCES DE CETTE AFFAIRE

.............Anthropologue ,M.D..., séjourne dix-huit mois quelque part en Insulinde pour dégager la signification des peintures et des objets dont se recouvrent les habitants. On apprend que ceux-ci refusent toutes photographies et questions directes, mais après d'interminables discussions ils décident d'opérer sur l'anthropologue lui-même qui accepte conscientieusement de prêter son corps. Les indigènes, après une courte période de formation, prennent alors les photographies de ce livre.

.... ........L'île de B... mesure une centaine de kilomètres sur soixante-dix. Elle est peuplée d'environ trois mille personnes. On y parle trois langues. Peu farouche, cette population vit sans contact avec l'extérieur. Loin des routes maritimes, entourée de mers poissonneuses, B... possède une singularité qui a son importance: c'est un carrefour de courants marins, plus exactement de branches secondaires des grands flux qui sillonnent le Pacifique et l'océan Indien. La faune et la flore sont diversifiées, d'influences africaines, asiatiques et américaines . B... n'a reçu que des visites accidentelles. Bougainville y a relâché. Quelques marins arabes, quelques pirates de Malaisie, des pêcheurs entraînés par la tempête, une jonque de porcelaine auraient pu y accoster au hasard des intempéries. Une escouade de Japonais s'y est enfermée pendant la guerre. Le vingt novembre 1945, la Mary Cook, une frégate des Etats-Unis, les a rembarqués. Il n'existe pas sur B... de mission chrétienne.

..............Les habitants ne connaissent pas l'écriture, une espèce d'enseignement oral a lieu quelque soit l'âge. Il est fréquent de rencontrer des individus qui savent nommer 2000 plantes. On porte des peintures ou des motifs sur le visage, jamais de bijoux. Les peintures sont exclusivement de noir et de blanc. Ils obtiennent les noirs à partir d'écorces brûlées, les blancs sont tirés de coquillages réduits en poudre. Ils se servent de graisse animale Comme liant.Leurs étoffes, monochromes, viennent de l'aubier d'un arbre à pain qui réside entre mille et quinze-cent mètres dans les parties hautes des vallées. Le seul européen qui depuis cent-cinquante ans nous a laissé quelques minces observations sur cette contrée lointaine, est le Baron de Hubner, ministre austro-hongrois qui fit un tour du monde entre 1881 et1883.

NOTE de L'EDITEUR : Après son retour en Europe, M.D. pour des raisons qui échapent encore à ses amis et à ses collègues, abandonne toutes ses activités , expédie notes et documents à une amie , disparait quelque part en France ou en Italie, ne donne aucune nouvelle. L'ASSOCIATION pour la SAUVEGARDE des TEXTES ANTHROPOLOGIQUES, contactée par Mademoiselle SWANSCOMBE, professeur agrégé de philosophie, chercheuse parisienne, s'est alarmée de la situation. Par douze voix contre une et deux abstentions, le comité directeur du 28/04/97 a voté la publication des notes et documents confiés à Mademoiselle SWANSCOMBE et l'octroi d'une vacation extraordinaire pour que celle-ci dirige la dite publication. ED. OCEANES.

ENTREE/GO

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